Renseignements généraux
- La recherche n’est pas coordonnée, ce qui entraîne des lacunes dans les connaissances.
- On ne parvient pas toujours à communiquer les connaissances existantes aux collectivités, soit en raison du caractère complexe des connaissances ou en raison de difficultés sur le plan de leur accessibilité et de leur diffusion.
- Même lorsque des données probantes existent, les leçons sur les approches efficaces ne sont pas toujours largement communiquées.
- sont les plus pertinents pour les intervenants canadiens;
- abordent les lacunes actuelles;
- permettent de tenir compte des points forts du Canada;
- permettent de tirer parti des efforts de recherche existants à l’échelle canadienne et internationale.
- Des chercheurs ayant divers centres d’intérêt de recherche
- Les personnes endeuillées par un suicide
- Les personnes ayant vécu une expérience de tentative de suicide
- Les représentants des organisations professionnelles canadiennes et de la santé
- Les représentants des bailleurs de fonds de recherche
- Des dialogues en personne avec les intervenants ont eu lieu à Toronto et à Halifax le 28 novembre 2017, à Vancouver et à Winnipeg le 13 décembre 2017, et à Montréal et Ottawa le 19 janvier 2018.
- Mobilisation des intervenants en ligne au niveau canadien.
- Un rapport sur le programme canadien de recherche et d’application des connaissances.
- Des produits et activités d’application des connaissances (exemples : fiches d’information, article évalué par des pairs, ateliers/présentations, matériel didactique, etc.).
FAQ 1 : Quelles sont les questions abordées dans le cadre de cette initiative?
FAQ 2 : Pourquoi ces questions sont-elles abordées maintenant?
FAQ 3 : Comment ces questions seront aborderées?
La réussite de l’initiative exigera l’établissement de partenariats avec les réseaux en place et d’autres groupes d’intervenants correspondants, afin de créer de nouvelles possibilités de collaboration, notamment la réalisation d’un processus en vue de la conception d’un programme canadien de recherche et d’application des connaissances sur le suicide.
FAQ 4 : Quels faits justifient la nécessité de réaliser l’initiative?
FAQ 5 : Quels sont les objectifs liés à cette initiative?
FAQ 6 : Qui guide cette initiative?
FAQ 7 : Quelles activités auront lieu dans le contexte de l’initiative?
FAQ 8 : Qu’est-ce qui sera produit dans le cadre de cette initiative?
FAQ 9 : Pour qui les résultats de cette initiative seront-ils les plus pertinents?
Les publics cibles pour l’utilisation du Programme de recherche et de l'application des connaissances sont principalement des chercheurs, des bailleurs de fonds de la recherche, des experts en application des connaissances, et leurs partenaires. Toutefois, les auditoires cibles pour élaborer le programme comprennent les chercheurs, les personnes ayant vécu une situation liée au suicide, les fournisseurs de services, les organismes de recherche, les bailleurs de fonds de recherche, les associations professionnelles, les organismes sans but lucratif et le secteur privé.
FAQ 10 : Les personnes endeuillées par un suicide et les personnes ayant vécu une expérience de tentative de suicide participent-elles à cette initiative?
Un but important de l’initiative est que les survivants (personnes ayant vécu une expérience personnelle d’idée ou de tentative de suicide ou personnes touchées par un suicide), les chercheurs, les fournisseurs de soins et les décideurs collaborent activement afin d’apporter des changements positifs pour la santé des gens qui vivent au Canada.
FAQ 11 : Pourquoi faire participer les survivants de tentatives de suicide et les personnes touchées par des suicides dans le cadre de l’initiative?
FAQ 12 : Pourquoi dois-je participer à l’initiative et pourquoi dois-je utiliser les résultats si je ne suis pas un chercheur ou un bailleur de fonds des recherches?
Résumé de l’initiative
- La création d’un comité consultatif canadien composé de personnes issues de divers horizons et origines afin de fournir des commentaires, des conseils et une rétroaction sur le processus;
- Un examen des publications de recherche existantes, y compris la détermination des contributions des chercheurs canadiens à cette base de données;
- Une série de dialogues en personne avec les intervenants au cours desquels des thèmes et des sujets de recherche et d’application des connaissances ont été cernés.
Résumé de l’initiative
Dialogues en personne avec les intervenants
- Toronto et Halifax : 28 novembre 2017
- Vancouver et Winnipeg : 13 décembre 2017
- Montréal et Ottawa : 19 janvier 2018
- Cerner un large éventail de thèmes et de sujets en matière de recherche et de l’application des connaissances
- Commencer à établir l’ordre de priorité des thèmes et des sujets cernés
- Produire des questions de recherche liées aux thèmes et aux sujets prioritaires
- Préciser le contexte (objectif : favoriser une compréhension commune) au moyen d’un exposé didactique et de documents écrits (diapositives PowerPoint)
- Dégager les thèmes et les sujets lors d’une activité de remue-méninges en petits groupes
- Établir l’ordre de priorité des thèmes et des sujets à l’aide d’un exercice de dotmocratie
- Produire des questions de recherche lors d’une activité de remue-méninges en petits groupes
- Obtenir de la rétroaction sur le processus (évaluation du processus) au moyen d’un sondage et réponses de groupe en direct
- Toronto : 19
- Halifax : 14
- Vancouver : 25
- Winnipeg : 11
- Ottawa : 30
- Montréal : 39
Dialogues en personne avec les intervenants
Vous trouverez ci-dessous une description des dialogues en personne avec les intervenants.
Résumé des six séances de dialogue en personne avec les intervenants tenus partout au Canada
Les séances de dialogue en personne avec les intervenants s’inscrivent dans un vaste processus que l’Agence de la santé publique du Canada et la Commission de la santé mentale du Canada ont entrepris pour orienter l’élaboration d’un programme canadien de recherche sur le suicide et pour définir les priorités en matière de mobilisation et de mise en œuvre des connaissances existantes (un processus également connu sous le nom d’«application des connaissances»).
Lieux et dates des rencontres
Objectifs des séances de dialogue avec les intervenants
Quel processus avons-nous suivi?
Planification » Échantillonnage des participants » Dialogue avec les intervenants » Évaluation » Analyse
Durant la première phase du processus, à savoir la phase de planification, nous avons déterminé les lieux (villes) et les sites où se tiendraient les séances de dialogue.
Au cours de la phase d’échantillonnage des participants, nous avons dressé une liste d’invités à partir des connaissances de la Commission de la santé mentale du Canada et de l’Agence de la santé publique du Canada, avec l’aide du Comité consultatif canadien de recherche sur le suicide et sa prévention.
Pendant cette phase, nous avons invité de nombreux intervenants, notamment des personnes qui ont eu des pensées ou des comportements suicidaires, des membres de la famille et d’autres proches aidants, des fournisseurs de services, des décideurs, des fonctionnaires, des chercheurs et des bailleurs de fonds de recherche, à assister à l’une des six rencontres d’une journée complète pour cerner les thèmes et les sujets de recherche et d’application des connaissances, commencer à établir l’ordre de priorité des thèmes et des sujets cernés, et produire des questions de recherche connexes.
La phase de dialogue avec les intervenants comprenait cinq composantes clés :
Les séances de dialogue différaient légèrement les unes des autres selon le contexte et la rétroaction de l’évaluation.
Nous avons inclus deux types d’évaluation dans le cadre du processus : 1) l’évaluation des participants; 2) l’évaluation des animateurs. Nous nous sommes servis des résultats de l’évaluation pour orienter les séances de dialogue ultérieures.
Durant la phase d’analyse, nous avons passé en revue les thèmes et les sujets dégagés lors de chaque séance de dialogue, et nous avons dressé une liste principale des thèmes et des sujets qui constituent le fondement d’une phase de mobilisation canadienne en ligne des intervenants.
Qui étaient les participants?
Qu’avez-nous constaté?
Les séances de dialogue ont permis de dégager 254 priorités
au total. Après avoir éliminé les priorités en double et regroupé les priorités
similaires, nous sommes arrivés à une liste définitive comprenant 21 thèmes
uniques et plusieurs exemples de sujets pour chaque thème. Nous avons également
réussi à cerner 16 priorités qui concernent les méthodes et les processus
de recherche.
Prochaines étapes
Il nous reste maintenant à réaliser la phase de mobilisation canadienne en ligne des intervenants. La version définitive du rapport sur le programme de recherche et d’application des connaissances devrait être publiée à l’automne 2018.
Comité consultatif canadien de recherche sur le suicide et sa prévention
- Mme Alicia Raimundo : Intervenante en santé mentale et en prévention du suicide
- Mme Barbara Swantson : Intervenante en santé mentale et en prévention du suicide
- Dr. Carolina Koutras : Chef d’équipe, Projets et initiatives, Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies, Instituts de recherche en santé du Canada
- Dr. Daniel McKennitt : Médecin de famille et épidémiologiste, Université de l’Alberta
- Dr. David Klonsky : Professeur, Département de psychologie, Université de la Colombie‑Britannique
- Dr. Gustavo Turecki : Directeur, Département de psychiatrie, Université McGill (président du Comité)
- Dr. James Bolton : Professeur adjoint et directeur, Département de psychiatrie, Université du Manitoba
- M. Jérôme Gaudreault : Directeur général, Association québécoise de prévention du suicide
- Dr. John Oliffe : Professeur et directeur associé de la recherche, École des sciences infirmières, Université de la Colombie-Britannique
- Mme Juanna Ricketts : Intervenante en santé mentale et en prévention du suicide
- Mme Julie Kathleen Campbell : Directrice générale, Association canadienne pour la prévention du suicide
- Dr. Lisa Votta-Bleeker : Directrice générale associée, Société canadienne de psychologie
- Mme Mara Grunau : Directrice générale, Centre de prévention du suicide
- Mme Michelle Peel : Directrice générale, Sciences, application des connaissances et éthique, Instituts de recherche en santé du Canada
- Dr. Paul Links : Professeur, Département de psychiatrie et de neurosciences comportementales, Université McMaster
- Dr. Susan Chatwood
: Directrice générale et directrice scientifique, Institut de recherche en
santé circumpolaire
Liste des membres du comité consultatif
Définitions
Définitions
Vous
trouverez ci-dessous une liste des principaux termes utilisés tout au long de cette
consultation.
Amont :
Direction opposée à l’écoulement d’un cours d’eau; partie située près de la source.
Analyse prévisionnelle :
Processus
qui consiste à extraire de l’information d’ensembles de données existants dans
le but d’en dégager des schémas ainsi que de prédire les tendances et les
résultats futurs.
Application des connaissances :
Synthèse, échange et application des connaissances par les intervenants compétents afin d’accélérer l’utilisation des avantages de l’innovation mondiale et locale pour renforcer les systèmes de santé et améliorer la santé de la population.
Discours sociétal :
Discours axé sur les enjeux sociaux qui font l’objet d’expériences sociales. [...] La publicité est un exemple de discours sociétal, car il s’agit d’une pratique sociale où les membres d’une communauté interagissent et ont la possibilité de communiquer leurs centres d’intérêt, leurs opinions et leurs valeurs grâce à la langue.
Effet de contagion :
Effet qui se produit lorsqu’une région en particulier subit un choc qui se reproduit à d’autres personnes (exemple : un décès par suicide).
Épidémiologie :
Étude de la distribution et des déterminants des états ou des évènements liés à la santé (y compris des maladies), et application des résultats de cette étude à la lutte contre les maladies et les autres problèmes de santé.
Évaluation systématique :
Processus ou méthode systématique qui consiste à recueillir de l’information pour être davantage à même de déterminer les connaissances. Les résultats peuvent fournir des données quantitatives et qualitatives.
Mise en œuvre :
Processus qui consiste à mettre une décision ou un plan en application; exécution.
Mobilisation des intervenants :
Processus
qui consiste, pour une organisation, à faire appel aux personnes qui peuvent
être touchées par ses décisions ou qui peuvent en influencer la mise en œuvre.
La mobilisation des intervenants est une composante clé de la responsabilité
sociétale.
Populations prioritaires :
Les groupes ayant un
risque plus élevé de suicide ou avec les taux de suicide plus élevés que la
population en général à la suite de divers obstacles comme une traumatisme ou
les circonstances de la vie (exemple : les hommes et les garçons, certaines
collectivités autochtones, des gens qui ont tenté de se suicider, les gens
touchés par une perte par suicide, les personnes purgeant une peine de ressort
fédéral, les jeunes (de 15 à 24 ans), les jeunes LGBTQ2).
Postvention :
Intervention menée à la suite d’un suicide, principalement sous forme de soutien offert aux personnes endeuillées (membres de la famille, amis, professionnels et pairs). Les membres de la famille et les amis de la personne qui s’est suicidée peuvent eux-mêmes présenter un risque accru de suicide.
Psychosocial :
Qui se rapporte à l’interrelation entre les facteurs sociaux et les pensées et comportements individuels.
Recherche qualitative :
En
recherche qualitative, l'information est obtenue auprès de certains membres
d'une population cible grâce à des démarches dirigées et non structurées ou
partiellement structurées. Ces démarches comprennent des groupes de discussion
et des entrevues individuelles réalisées en personne, par téléphone ou par voie
électronique. Les résultats de la recherche qualitative ne peuvent être
projetés statistiquement à une population cible élargie.Qui
concerne la qualité, qui permet de mesurer la qualité (plutôt que la quantité).
Recherche quantitative :
La
recherche quantitative est utilisée pour quantifier une question par voie de
générer des données numériques ou données qui peuvent être transformées en
statistiques utilisable et utilise des données mesurables pour formuler des
faits et découvrir les tendances dans le domaine de la recherché.Qui
concerne la quantité, qui permet de mesurer la quantité (plutôt que la
qualité).
Résilience communautaire :
Capacité soutenue d’une communauté d’utiliser les ressources à sa disposition pour réagir à des situations difficiles, y résister et s’en rétablir.
Résilience individuelle :
Capacité de s’adapter face à l’adversité, à un traumatisme, à une tragédie, à des menaces ou à des sources de stress importantes, comme des problèmes familiaux ou relationnels, des problèmes de santé graves, ou des facteurs de stress financiers ou professionnels. Il s’agit de la capacité de « rebondir » après avoir vécu une situation difficile.
Science des systèmes :
Champ
interdisciplinaire qui s’intéresse à la nature des systèmes (qu’il s’agisse de
systèmes simples ou complexes) dans la nature, la société, la cognition et la
science proprement dite.
Taux de suicide disparates :
Variations
multiples des taux de suicide, particulièrement entre les communautés et les
pays, qui rendent la comparaison impossible.
Traumatisme vicariant :
Répercussions
émotionnelles que subissent des personnes à force d’être exposés aux récits
traumatiques relatés par les gens de leur entourage et d’être témoins de la
douleur, de la peur et de la terreur vécues par les survivants de traumatismes.
Voies :
Succession
d’étapes à franchir pour atteindre les résultats voulus; plan d’action.
Avis de confidentialité
Avis de confidentialité
Les renseignements personnels
que vous transmettez sont protégés conformément à la Loi sur la protection des
renseignements personnels et sont recueillis en vertu de la Loi sur le
ministère de la Santé et de la Loi sur l’Agence de la santé publique du Canada. Vos renseignements personnels seront recueillis afin d’informer
l’élaboration d’un programme de recherche et d’application des connaissances
sur le suicide. Vous avez le droit de demander l’accès et la correction de vos renseignements
personnels. Vous avez également le droit de déposer une plainte auprès du
Commissaire à la protection de la vie privée du Canada si vous pensez que vos
renseignements personnels ont été mal gérés. Pour plus
d’information sur nos pratiques de gestion des renseignements personnels,
veuillez communiquer avec la Division de la gestion des renseignements
personnels en composant le 613-948-3179 ou en envoyant un courriel à l’adresse
hc.privacy-vie.privee.sc@canada.ca.